Le 20 septembre dernier, 310 projets ont été retenus par le ministère de la transition écologique dans le but de développer des installations photovoltaïques sur les bâtiments, pour un volume total de 150 mégawatts (MW). Un appel d’offres photovoltaïques de 1 450 MW sur 3 ans En septembre 2016, Ségolène Royal – alors ministre de l’écologie – annonçait le lancement d’un appel d’offres pour le développement de 1 450 MW d’installations solaires sur les bâtiments. La demande porte sur la réalisation et l’exploitation d’installations de production d’électricité à partir de l’énergie solaire sur bâtiments, hangars agricoles, serres et ombrières de parking situés en France métropolitaine. Cet appel d’offres comporte au total neuf périodes de candidature réparties sur 3 ans. A l’issue de la première période (27 avril 2017), 361 projets ont été sélectionnés pour un volume de 150 MW. Cette seconde période compte 130 lauréats pour un total de 310 nouveaux projets représentant une capacité totale de 152 MW. Une baisse significative des prix de l’énergie solaire Les 310 projets lauréats retenus ici valoriseront l’électricité produite à un prix historiquement bas pour la filière solaire sur bâtiment, avec un prix moyen de 93,4 euros par mégawattheure (MWh) produit, soit une baisse de 10% par rapport à la première période de l’appel d’offres. Par ailleurs, 40% des lauréats se sont engagés à l’investissement participatif et bénéficieront d’une majoration de leur prime de 3 euros par mégawattheure. Un engagement qui traduit la volonté croissante des élus et des citoyens de s’impliquer davantage dans la production d’énergie locale. Les Français séduits par l’énergie solaire Globalement, cette baisse notable des coûts de l’électricité produite à partir de petites installations solaires démontre, pour le ministre Nicolas Hulot, que « les modèles déconcentrés et répartis au plus près des consommateurs ont un avenir réel ». Un phénomène que les collectivités ont bien compris : « [elles] sont de plus en plus nombreuses à lancer des appels d’offres pour le développement de la production solaire au niveau local » affirme Antoine MARTIN, du portail d’appels d’offre France Marchés. Et de plus en plus d’entreprises répondent à l’appel. Preuve en est que la transition écologique, dans ses dimensions environnementale et économique, est promue à un bel avenir ! Pour en savoir plus : – Appels d’offres et informations relatives à l’énergie solaire, par le Ministère de la Transition écologique et solidaire

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Aujourd’hui, les bâtiments consomment de l’énergie. Demain, ils en produiront. C’est le principe de l’énergie positive. On assiste à une véritable révolution technologique basée sur l’utilisation d’éléments naturels comme le soleil et le bois et l’intégration d’outils technologiques comme les panneaux solaires. Une démarche totalement axée développement durable.

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Utilisé de tout temps dans la construction, le bois regagne ses lettres de noblesse dans le secteur du bâtiment depuis plusieurs années. Écologique et durable, ce matériau répond en effet efficacement aux enjeux environnementaux actuels. Pourquoi utiliser le bois dans la construction ? Les atouts du matériau bois Construire, agrandir, rénover, pour vivre, accueillir ou travailler… Le bois se prête à tous les projets grâce à ses multiples atouts écologiques, économiques et techniques : Matériau renouvelable, le bois est issu d’une ressource naturelle, qui plus est gérée de façon durable ; Véritable puits de carbone, ce matériau absorbe et stocke le carbone de l’atmosphère ; L’impact d’une construction bois reste limité sur l’environnement, en termes de déchets et de consommation d’eau notamment ; La construction ou la rénovation bois implique un chantier propre et rapide ; Entre délais d’intervention maîtrisés et main d’œuvre limitée, les avantages relèvent aussi de l’ordre économique ; La légèreté et la souplesse du matériau permettent de le mettre en œuvre facilement quelles que soient les exigences architecturales et les contraintes de sol, de dénivelé et de hauteur ; Les systèmes constructifs bois offrent naturellement de très bonnes performances en matière d’isolation thermique et acoustique et d’étanchéité à l’air ; La durabilité des constructions bois est estimée à minimum 100 ans, le bois étant connu comme étant un matériau solide, résistant et pérenne ; Le bois reste bien sûr apprécié pour son esthétique, avec son aspect noble et chaleureux indéniable. Un enjeu écologique majeur La dimension écologique, de plus en plus prégnante dans les problématiques sociétales, s’impose logiquement dans le secteur de la construction. Et pour cause : en France, le secteur du bâtiment représente près de 45 % de la consommation d’énergie nationale et près de 25 % des émissions de CO2. Aujourd’hui, en vertu de la règlementation environnementale RE 2020, les nouvelles constructions doivent être économes en énergie et tendre vers le zéro carbone. Elle favorise ainsi le recours aux matériaux renouvelables, présentant une faible empreinte carbone. Les systèmes constructifs bois offrent justement une réponse adaptée à ces enjeux. Quels bâtiments peut-on construire en bois ? Les chiffres du bois L’enquête nationale de la construction bois 2021, réalisée conjointement par le CODIFAB (Comité professionnel de Développement des Industries Françaises de l’Ameublement et du Bois) et France Bois Forêt, révèle déjà des chiffres encourageants pour 2020 : La part de la construction bois s’élève à 6,5% dans le marché du logement (maisons individuelles et logements collectifs) ; Les extensions et surélévations bois représentent 30,5 % des parts de marché ; La part de marché des bâtiments non résidentiels bois (tertiaires, agricoles, industriels et artisanaux) atteint 16,8 %. Le bois ne se limite plus au domaine de l’habitat : il investit désormais tous types de bâtiments. Un matériau tout terrain Compte tenu des progrès réalisés par les acteurs de la filière bois et de la construction, tous types de bâtiments peuvent désormais être réalisés avec du bois : maisons individuelles, immeubles logements ou bureaux, bâtiments publics (hôpitaux, structures d’accueil collectif, écoles, bibliothèques, salles de spectacle, gymnases…), hôtels, commerces, etc. Le bois

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Apparu dans les années 1960 lors d’une crise énergétique générale, le Green Building définit l’application de procédés et la mise en place de technologies eco-friendly lors de la fabrication d’un bâtiment. Pour qu’un bâtiment rentre dans la catégorie des « Green Building », il faut que le choix des matériaux ait un faible impact environnemental et que des outils soient mis en place afin d’économiser l’énergie, l’eau et le chauffage pendant toute la durée de vue du bâtiment. Il est possible de rassembler les enjeux en 3 grandes parties : Les matériaux écologiques Le premier enjeu des Green building est l’efficacité écologique des matériaux utilisés. Les matériaux de construction considérés comme vert sont généralement des ressources trouvables à l’état naturel, rapidement renouvelables ou recyclées, comme le bois, le bambou, la paille, la pierre recyclée, le métal recyclé, etc. Dans le cas de ressources naturelles comme le bois, elles sont extraites de zones agréées et certifiées eco-friendly. Il existe également des technologies de fabrication écologique comme le béton perméable qui aident à la reconstitution des nappes souterraines. L’économie d’énergie Le deuxième enjeu du Green Building est l’économie d’énergie. Que ce soit lors de la création (les machines, les matériaux, les transports, etc.) ou lors de l’utilisation du bâtiment (électricité, chauffage, lumière), l’aspect énergétique est crucial. Afin de réduire l’utilisation de l’énergie, les concepteurs isolent efficacement, en réduisant le plus possible les perditions de chaleurs dans les murs, les sols, les plafonds, et en installant des fenêtres de hautes performances comme celles développées par la société Minco. Le but étant également de fournir le maximum de lumières naturelles. L’économie d’eau Le dernier enjeu est la réduction de la consommation d’eau et l’augmentation de sa qualité. Le but étant d’atteindre un point de quasi-autosuffisance, grâce aux eaux de pluie collectées, purifiées et utilisées sur place. L’économie peut également être mise en place grâce à des systèmes de réduction du débit de l’eau à la sortie des robinets, des pommes de douche, ou encore grâce à des toilettes économiques. Alex Valleau

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Le mouvement est en marche. De plus en plus d’entreprises confient leur système informatique à des hébergeurs de manière à externaliser la gestion des infrastructures serveurs. Plus simple, moins coûteuse en maintenance et plus sécurisée, l’externalisation répond aux problématiques des entreprises actuelles qui ont besoin de se recentrer sur leurs enjeux métier. Mais comment choisir son hébergeur ? Au-delà des critères de connaissance métier, de tarif, d’accompagnement, nous sommes en droit de nous interroger sur la capacité de ces entreprises à développer une démarche écoresponsable, dans la mesure où les datacenters sont des entités fortement consommatrices d’énergie. Voici donc 3 critères qui vous permettront de détecter un hébergeur écoresponsable. L’engagement HQE de l’hébergeur : le bâtiment est-il éco conçu ? (critère 1) L’engagement HQE représente la capacité d’une entreprise à mettre en place une démarche de Haute Qualité Environnementale. Celle-ci vise à limiter le plus possible l’impact de la structure sur son environnement interne et externe. La certification HQE intervient sur deux volets : – L’écoconstruction des bâtiments : la relation harmonieuse de la structure avec son environnement immédiat, le choix intégré des procédés et produits de construction, la faible nuisance des chantiers, … – L’éco-gestion : la gestion de l’énergie, de l’eau, des déchets d’activité, de l’entretien et de la maintenance, … S’agissant des datacenters, l’objectif est de garantir une construction et un fonctionnement de bâtiment respectueux de l’environnement. Cette certification regroupe ainsi 14 cibles regroupées dans différents groupes, dont notamment : – Les cibles d’éco-gestion (Les eaux de pluie sont-elles récupérées pour un usage interne ? Les calories émises par les serveurs sont-elles récupérées pour chauffer les bureaux ? Des cold-corridor ont-ils été installés de manière à limiter la consommation de climatisation dans l’ensemble du bâtiment ?) ; – Les cibles de santé (qualités sanitaires des espaces, de l’air, de l’eau). Assurez-vous donc que l’hébergeur pour lequel vous optez dispose de la certification HQE, ce qui, dans un premier temps, vous indiquera l’intérêt que porte le fournisseur à l’écologie. A titre d’exemples, des sociétés d’hébergement comme Openhost, hébergeur à Nantes ont fait le choix d’exploiter des datacenters HQE, en partenariat avec NeoCenter Ouest. La consommation énergétique du datacenter (critère 2) Cet aspect est un enjeu de taille pour un centre de données. Ce type de bâtiment a une consommation électrique très élevée : consommation des machines, des lumières, de la climatisation, des circuits de batteries, des onduleurs… Comment optimiser le fonctionnement de tous ces éléments de fonctionnement ? Au-delà des serveurs qu’il abrite, une part importante de la consommation énergétique d’un datacenter provient de ses systèmes de refroidissement, dont le but est de maintenir les équipements dans une plage de température optimale. Les datacenters doivent donc pouvoir optimiser ce processus grâce à des procédés tels que : o L’installation en cold-corridors ; o L’orientation et cloisonnement des flux d’airs dans le faux plancher pour une allocation plus intelligente du froid ; o La récupération des calories émises par les serveurs pour chauffer les bureaux ; o La peinture

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Afin d’assurer la réussite de l’Accord de Paris, une centaine d’entreprises du monde entier essaieront de réduire les émissions de CO2 dans leurs usines. Parmi les participants à ce programme, on compte seize entreprises françaises. Le programme Science based targets a été lancé par trois grandes ONG environnementales en collaboration avec les Nations Unies.

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L’éco­construction en bois intéresse de plus en plus d’investisseurs et cela parce que ce type de construction présente un nombre non négligeable d’avantages, y compris des avantages financiers. Sur le marché national et, semble­t­il, sur celui international aussi, les constructions les plus diverses à ossature bois connaissent un boom exceptionnel.

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