Le paysage automobile évolue, les entreprises intensifient l’électrification de leurs flottes automobiles et pour cause, la LOM (loi d’orientation des mobilités) exige des entreprises de renouveler leurs flottes pour des véhicules à faibles émissions et la loi Climat et Résilience met en place des ZFE-m (zones à faibles émissions mobilité). Un renouveau pour les déplacements professionnels qui s’orientent également vers d’autres formes de mobilité. Vers une électrification des flottes automobiles ? TPE, PME, grandes entreprises, toutes verdissent leurs flottes automobiles. En 2022, les gestionnaires de flottes automobiles ont tous un objectif commun : intensifier l’électrification de leurs parcs. Les grands gestionnaires de flottes ALD et Arval constatent cet élan pour l’électrique. 25% des véhicules livrés par ces gestionnaires de flottes sont électriques ou hybrides rechargeables. Les parcs automobiles ont d’ailleurs augmenté la part de véhicules électriques de 43%. En outre, ce n’est pas moins de 57% des entreprises possédant un parc automobile qui souhaitent investir dans une énergie alternative contre 30% l’année précédente. Avec la nouvelle loi d’orientation des mobilités (LOM), les flottes de plus de 100 véhicules légers doivent renouveler un certain seuil de leur flotte pour des véhicules à faibles émissions. Au 1er janvier 2022, ce seuil est de 10%. Il atteindra progressivement 50% d’ici 2030. Bien que les petites structures ne soient pas soumises à cette obligation, elles sont pour autant concernées par les 45 ZFE-m (zones à faibles émissions mobilité) mises en place par la loi Climat et Résilience. Ces ZFE interdisent notamment le passage de véhicules polluants dans certaines zones comme principalement les centres-villes de grandes agglomérations. Ces structures craignent pour leur activité dans les grandes métropoles où ces ZFE entrent en vigueur. Associé à cela, les véhicules diesel, et plus largement les véhicules thermiques, commencent à disparaître du paysage automobile d’entreprises mais aussi de celui des particuliers. De plus, de nouvelles mobilités émergent permettant aussi bien aux professionnels qu’aux particuliers des déplacements plus verts. LLD, autopartage, flottes de vélos électriques… La mobilité se déclinent sur toutes les formes Que ce soit pour les professionnels ou pour les particuliers, la possession d’un véhicule n’est plus le seul moyen permettant de se déplacer. Marielle MAURE, Responsable Communication de l’agence Europcar, l’expert de la location voiture et camion à Niort remarque « de plus en plus de professionnels nous font confiance et choisissent la LLD pour leurs flottes automobiles ». Elle ajoute que « les contrats sont flexibles et offrent une réelle liberté d’esprit aux professionnels ». D’ailleurs, les loueurs s’adaptent en permanence pour diversifier leurs offres et répondre aux nouvelles attentes. Des offres de location courte, moyenne et longue durée côtoient des offres innovantes de location de vélos à assistance électrique par exemple. Les flottes d’entreprises font de plus en plus de place à ce type de mobilité. Une réalité qui s’inscrit dans la LOM introduisant le « forfait mobilités durables », un crédit d’une valeur de 500 euros par an pour chacun des salariés utilisant une solution de mobilité alternative (covoiturage, trottinette, vélo, autopartage, scooters, etc.) pour leurs déplacements professionnels. L’autopartage

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Depuis des décennies, la sécurité routière est au cœur des préoccupations de l’État. Avec de plus en plus de morts sur les routes, les mesures gouvernementales se multiplient et les industriels innovent en la matière pour rendre les routes françaises plus sûres. Les mesures historiques mises en place pour freiner les accidents de la route Pour renforcer la sécurité routière, des mesures sont mises en place depuis des décennies. Parmi ces mesures historiques, nous retrouvons les panneaux de signalisation. Présents aux bords des routes et sur les chantiers, ces panneaux indiquent des informations nécessaires (limitation de vitesse, virages successifs, priorité, etc.) et préviennent d’éventuels dangers les usagers de la route. Certains équipements sont aussi apparus dans les véhicules pour lutter contre les accidents de la route et particulièrement les accidents graves voire mortels. La ceinture de sécurité et les dispositifs permettant d’accroître les capacités de freinage ou d’absorption des chocs des véhicules en sont de parfaits exemples. La limitation de vitesse fait également partie de ces mesures : 50 km/h en ville, 70 km/h sur les périphériques, 90 km/h sur les routes secondaires sans séparateur central, 110 km/h sur les 4 voies et 130 km/h sur l’autoroute. En effet, appliquer une limitation de vitesse permet de réduire la vitesse des conducteurs sur les routes. La peur de l’amende voire du retrait du permis de conduire est un facteur principal au bon respect de ces limitations. Le gouvernement ne cesse de mettre en place de nouvelles actions pour renforcer la sécurité routière D’ailleurs, les mesures de sécurité routière ne cessent d’évoluer. Prenons l’exemple de la limitation de vitesse. Initialement limitées à 90 km/h, les routes secondaires à double sens sans séparateur central ont vu leur vitesse maximale autorisée être abaissée à 80 km/h au niveau national en juillet 2018. L’objectif étant de réduire la mortalité routière sur ces routes particulièrement sujettes aux accidents graves (chocs frontaux notamment). Cette mesure est prometteuse puisqu’elle a d’ores et déjà sauvé 349 vies en France et permis de réduire la vitesse de 3,9 km/h pour les véhicules légers et 1,8 km/h pour les poids lourds. Depuis décembre 2019, la loi d’orientation des mobilités (LOM) permet toutefois de déroger à cette mesure en ré-instaurant la limitation à 90 km/h pour certaines routes dont la densité de population est faible. 37 départements ont effectué ce retour en arrière qu’ils expliquent par leur volonté de fluidifier le trafic et d’éviter les risques causés par le dépassement de poids lourds notamment. Le gouvernement cherche également à sensibiliser à travers la communication. Des spots télévisés et des spots radios sensibilisant à la sécurité routière ont, par exemple, vu le jour. Diffusée à partir du 29 janvier 2016, la campagne « Onde de choc » avait pour objectif de montrer que « derrière chaque victime de la route, il y a des victimes dans la vie » en diffusant des images d’accidents graves et en expliquant les répercussions de ces accidents sur la vie aussi bien des victimes que de leurs proches. Présent dans l’ensemble

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Dès octobre 2019, le fast food fera disparaître de ses emballages les pailles et les couvercles distribués dans ses 1 500 restaurants français. Plastique et burger ne feront bientôt plus bon ménage chez McDonald’s : la filiale tricolore du géant américain assure vouloir supprimer, d’ici la fin de cette année, la plupart des pailles et couvercles de gobelets fabriqués dans cette matière. La mesure, révélée par la PDG du groupe Nawfal Trabelsi dans les colonnes du Parisien, fait suite à une annonce de même nature formulée le jour même par DisneyLand Paris. Les deux entreprises justifient cette nouvelle politique par leur intention commune d’anticiper la future réglementation européenne qui fixe à 2021 l’interdiction « des produits en plastique à usage unique » sur l’ensemble du marché de l’UE. Elles rejoignent également les objectifs fixés par la loi nationale de transition énergétique qui vise à porter à 65 % les tonnages orientés vers le recyclage ou la valorisation organique d’ici à 2025. Enfin elles interviennent réactivement dans un contexte qui s’est tendu en début d’année entre le secteur de la restauration rapide et la Secrétaire d’Etat à l’Ecologie Brune Poirson, laquelle avait convoqué les principales enseignes, en janvier dernier, pour leur signifier un « rappel à la loi » en matière de tri des déchets. 8 millions de pailles par jour Cette réunion en haut lieu avait été décidée sur la base d’un constat général dressé par l’administration après des contrôles effectués dans une cinquantaine d’établissements, enquête dont il était ressorti que les chaînes intéressées ne respectaient pas les règles définies par un décret issue de la loi Grenelle 2 (2010) : rappelons que le texte portait de 10 à 20 tonnes de déchets biodégradables (soit environ 250 repas servis par jour) le seuil à partir duquel un restaurateur doit obligatoirement procéder à leur tri sélectif et leur recyclage. Récemment, l’association Bas les Pailles avait révélé  que 8.8 millions de pailles en plastique étaient utilisées chaque jour dans l’industrie française du fast-food. Pour les remplacer, plusieurs alternatives sont envisagées : « plusieurs prototypes ont été travaillées » a précisé Nawfal Trabelsi qui a évoqué « un couvercle en fibres moulées, muni d’un petit bec pour boire ». *Etaient notamment représentés Mac Donald’s, Starbucks, KFC-Pizza Hut, Burger King, Subway, Exki et Class’croute

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L’éco-prêt à taux zéro (PTZ) est un dispositif destiné à encourager la réalisation de nombreux travaux. Son objectif : accompagner les particuliers à rendre leur logement plus économe en termes d’énergie. Panneaux photovoltaïques, isolation des murs ou des fenêtres ou encore chaudières à condensation, l’éco-prêt à taux zéro représente un coup de pouce pour qui veut engager des travaux de rénovation. L’outil évolue à partir du 1er mars. Grande nouveauté pour cette année 2019, ce crédit gratuit bénéficie d’un assouplissement et devient plus accessible. Entré en vigueur en 2009, l’éco-PTZ, pour « prêt à taux zéro », va connaître une légère modification à partir du 1er mars 2019.  Des nouvelles règles qui resteront en vigueur jusque fin 2021 au minimum. De quelles façons vont se traduire ces changements  introduits par la Loi de Finances 2019 ? Il ne sera plus nécessaire de réaliser plusieurs travaux complémentaires pour pouvoir bénéficier de ce prêt bonifié  : désormais, isoler ses fenêtres auprès d’un fabricant tel que MINCO suffira en effet pour accéder au dispositif. Simplification en deux étapes L’éco-PTZ est destiné à tous les occupants souhaitant effectuer des travaux de rénovation énergétique dans leur logement, qu’ils soient bailleurs ou locataires, et sans aucune restriction en matière de niveaux de revenus. Les seules conditions marquantes pour en bénéficier sont le fait de devoir occuper un logement ayant été construit avant le 1er janvier 1990, que celui-ci soit une maison ou un appartement. Élément supplémentaire, ce même logement doit nécessairement faire office de résidence principale pour pouvoir bénéficier de cette aide financière. Cette première simplification se prolongera bien au-delà du  1er mars 2019 :  dès le 1er juillet suivant, la nouvelle version de l’éco-PTZ sera élargie  à l’ensemble des logements achevés depuis plus de deux ans et s’appliquera à tous les travaux d’isolation portant sur les planchers bas. Pour information, il y aura également une uniformisation de la durée d’emprunt à 15 ans pour tous les prêts en lien avec l’éco-PTZ. Charline Leroy.

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De nombreux grands groupes français sont désormais concernés par le concept de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Ainsi, ils doivent revoir leurs projets de développement économique et leur stratégie de management de manière à respecter les enjeux du développement durable. Comprendre la responsabilité sociétale des entreprises Le principe de la RSE comporte 3 dimensions : sociétale, sociale et environnementale. La responsabilité sociétale concerne les partenariats des entreprises et leur politique de relation client. Dans cette logique, les entreprises ont l’obligation de mettre en place des partenariats qui respectent les enjeux éthiques et environnementaux de leur secteur d’activité. En matière de politique sociale, les entreprises ont la possibilité de s’impliquer dans de nombreux projets d’amélioration des conditions de travail de leurs collaborateurs ainsi que de protection contre la discrimination. De plus, elles peuvent adopter une stratégie de gestion des ressources humaines qui favorise la formation continue et l’acquisition de nouvelles compétences. Selon le principe de la RSE, les grands groupes français ont également l’obligation de tenir compte de l’empreinte environnementale dans leurs projets de développement économique. Ainsi, ils peuvent s’engager en faveur de divers projets ayant pour objectif la protection de l’environnement et de la biodiversité. Que dit la réglementation au sujet de la RSE ? Les projets de développement des entreprises françaises doivent actuellement respecter plusieurs réglementations, dont la loi sur les Nouvelles Régulations Economiques, les lois Grenelle et la loi Warsmann 4. Ces réglementations les obligent à définir leurs propres indicateurs RSE, qui leur permettront de mesurer leur engagement en faveur du développement durable. Cette obligation concerne actuellement les grands groupes, mais le périmètre d’application est susceptible de s’étendre aux PME et TPE les années à venir. Pour leurs projets de RSE, les entreprises ont la liberté de choisir elles-mêmes les indicateurs de performance en fonction des particularités de leurs secteurs et des tendances du marché. Cependant, ces indicateurs doivent obligatoirement être présentés dans leurs rapports annuels. Strego est désormais accrédité pour vérifier les performances RSE des entreprises Depuis janvier dernier, la société Strego, spécialisée dans l’accompagnement des dirigeants dans leurs projets de développement économique, dispose d’une accréditation d’Organisme Tiers Payant (OTI). Cette accréditation lui permet de vérifier les données RSE de ses clients et de garantir leur publication dans les rapports annuels.

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Début janvier, plusieurs députés européens ont décidé de créer la première Confédération Européenne des Entreprises Inclusives (et adaptées). Les objectifs d’EuCie sont de lutter contre la discrimination dans l’accès à l’emploi des professionnels handicapés et de reconnaître le rôle des entreprises adaptées dans l’économie européenne. Le 11 janvier 2017, le Parlement Européen a décidé de créer une Confédération européenne des entreprises inclusive, c’est-à-dire des entreprises adaptées. Le principal objectif d’EuCie est de combattre le chômage des personnes en situation en handicap. De plus, elle se propose de combattre également la discrimination en matière d’’accès à l’emploi de cette catégorie de travailleurs et de valoriser l’impact des entreprises adaptées dans l’UE. Les membres fondateurs d’EuCie La Confédération Européenne des Entreprises Inclusives est la réunion de plusieurs associations représentatives dans ce domaine, à savoir UNEA en France, Eweta en Belgique, Gab if en Allemagne et Conacee en Espagne. Par conséquent, il s’agit de 4 membres fondateurs qui ont travaillé ensemble afin de trouver une solution au niveau européen aux problématiques fréquemment rencontrées par les professionnels handicapés qui cherchent à travailler dans un milieu sécurisant. Un avantage pour les professionnels en situation en handicap ? En ce qui concerne ses objectifs, EuCie se propose de promouvoir le modèle et la performance économique des entreprises inclusives et adaptées sur tout le territoire de l’Union Européenne. De cette façon, les professionnels handicapés pourront trouver plus facilement un emploi compensé et durable, qui correspond à leurs attentes. Cela représente un avantage pour cette catégorie de salariés. De plus, les 4 membres fondateurs ont dirigé leur attention sur la libre circulation et sur la possibilité des travailleurs handicapés d’exercer leur métier dans leur pays d’origine ou ailleurs, en fonction de leurs projets et de leurs compétences. Le premier congrès d’EuCie aura lieu à la fin du mois d’octobre à Valence en Espagne et sera présidé par Jean-Marc Froger (UNEA). Pour les professionnels handicapés français, l’ISTA49 est une association à but non lucratif située dans le Maine et Loire. Entreprise adaptée, elle lutte contre le chômage des professionnels en situation en handicap. A présent, les spécialistes de l’ISTA proposent leurs services dans plusieurs domaines, tels que l’externalisation de la paie ou la numérisation des archives. Ils peuvent prendre en charge également la gestion des déclarations sociales, la dématérialisation des documents administratifs, ainsi que divers travaux de secrétariat et de saisies.

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