Carburant : les voitures françaises consomment plus que prévu

Selon Auto Plus, la plupart des véhicules français consommeraient beaucoup plus de carburant que le niveau annoncé lors de leur achat.

Alors que le scandale Volkswagen bat son plein, l’enquête réalisée par Auto Plus a de quoi interroger sur l’honnêteté commerciales des constructeurs automobiles, y compris français.
Selon le magazine, le niveau de consommation des véhicules seraient bien supérieur à celui qui est annoncé au moment de leur acquisition. Auto-Plus évoque même un écart moyen de +37,2% entre la valeur (homologuée) mise en avant par les  marques et ce qu’elle devient à l’usage du véhicule: «  vous pouvez ajouter près de 2 litres au cent » soutient même le titre qui a testé 1 114 modèles.

Les japonais plus réglos

Les principaux  constructeurs français ne seraient pas des plus fiables puisque Citroën, Peugeot et Renault sont, parmi tous les autres, ceux qui sous-estimeraient le plus la capacité de consommation de leurs voitures. Les marges constatées sur les derniers diesels Euro 6 s’échelonneraient ainsi de +50% à +74,3%. Auto Plus voit une possible explication à l’élasticité de ces estimations : le système de dépollution du véhicule, assez gourmand en carburant dans la vraie vie » ene serait « pas autant sollicité lors de l’homologation ».
On s’en doute, Volkswagen est également éclaboussée par les révélations d’Auto Plus ainsi que BMW, mais surtout  sur leurs récents blocs diesel où des écarts de +55 à +65% ont été observés, alors que le modèle essence semblent ‘plus réglos qu’en France ».

L’embrouille est beaucoup moins récurrente chez les fabricants japonais : sur les 175 modèles qui dépassent le plus le niveau homologué, sept seulement seraient des moteurs nippons. À l’inverse les hybrides rechargeables affichent des performances très moyenne avec une différence qui, dans le cas de l’Opel Ampera, atteint 275 !

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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