La prime à l’électrique convainc la moitié des français

50% des français ne comptent pas utiliser la prime de 1 000 euros annoncée par Ségolène Royal pour encourager l’achat de véhicules électriques.

Pour Ségolène Royal, la meilleure alternative au diesel, c’est la voiture électrique, un marché qui peine encore à décoller en France. En début de semaine, le ministre de l’Ecologie a annoncé la mise en place, dès avril 2015, d’une prime de 6 500 euros sur l’achat d’un véhicule hybride, et d’une aide publique d’un montant de 10 000 euros lorsque le modèle acquis est 100% électrique, en contrepartie de la mise à la casse d’un diesel de plus de 13 ans. Car c’est bien cette génération de véhicules polluants (antérieure à 2005), dépourvue de filtres à particules, que le gouvernement souhaite enterrer en incitant particuliers et entreprises à s’en débarrasser.

Les voitures hybrides préférées au 100% électrique

Le feront-ils ? 49% des personnes interrogées par un sondage Tilder-LCI/OpinionWay, disent oui, 50% disent non. Autant dire que les opinions sont très partagées et que le projet de Ségolène Royal ne suscite pas une adhésion de masse.

Dans le détail, seuls 15% des sondés ont répondu que cette nouvelle prime à la casse les incitera « certainement » à changer de véhicule, 34% ont répondu « oui, probablement ».
Pour 19% des français, la réponse est définitivement « non », et 31% estiment qu’ils ne solliciteront « probablement pas » le dispositif.

Aujourd’hui, les modèles électriques représentent seulement 0,6% des immatriculations de voitures neuves  en 2014. C’est très peu bien que cette part a progressé de +20% depuis 2013.

Après analyse de leurs intentions d’achat, il semble que les français soient davantage disposés à investir dans un concept hybride combinant essence et électricité. 35% des personnes sondés par  Tilder-LCI/OpinionWay affirment être intéressés par ce type de véhicule mixte, et 9% par un modèle 100% électrique.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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