Le Conseil économique se renforcerait sur la question environnementale, au détriment du patronat.

Pour que le Conseil économique, social et environnemental (Cese) puisse remplir pleinement ses missions, 33 conseillers pourraient le rejoindre au titre de son rôle sur les questions environnementales. Leur arrivée entraînera une réduction de près de 20% de l’effectif des représentants du patronat qui siègent au Cese.

Le 21 juillet 2008, un projet de loi qui étendait le rôle et les missions du Conseil économique, social a été adopté et l’institution a été rebaptisée Conseil économique, social et environnemental (Cese). Un moyen de reconnaître « l’importance de l’ensemble des travaux déjà adoptés par le Conseil dans le domaine environnemental », indique le site du Cese, et finalement d’élargir officiellement son champ de compétence à cette question.

Le Cese est une assemblée consultative qui favorise la collaboration des différentes catégories professionnelles pour participer à la politique économique et sociale du Gouvernement (elle intervient notamment au cours du processus législatif).
Pour donner à l’institution les moyens de remplir correctement sa mission, un nouveau projet de loi (dont l’examen a commencé le 8 février) prévoit que 33 conseillers, compétents en matière de questions environnementales, la rejoignent (le Cese compte actuellement un peu plus de 230 conseillers).

La nouvelle ne ravit pas les représentants du patronat qui se considéraient déjà sous-représentés et qui vont devoir céder une partie de leurs sièges. Ils étaient 75 et devraient n’être prochainement plus que 61.
– Aucun des 10 représentants des entreprises publiques ne seraient conservés et le patronat du secteur de l’Agriculture ne garderait que 20 de ses 25 représentants actuels.
– Les 27 conseillers choisis par les employeurs du secteur privé et les 10 choisis pour défendre le point de vue des artisans seront eux préservés.
– Et les professions libérales disposeront, elles, d’un représentant de plus.

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse