Le gouvernement va ouvrir les bandes d’arrêt d’urgence

Pour décongestionner les voies rapides, le Ministère des Transports envisage d’ouvrir les bandes d’arrêt d’urgence à certains véhicules.

Ces couloirs de circulation relégués à droite des routes, que seuls peuvent aujourd’hui emprunter les automobilistes confrontés à une nécessité urgente d’arrêt (hors besoins naturel), pourraient bientôt s’ouvrir à certains types de véhicules, taxis, autobus ou même transports pratiquant le co-voiturage.

Le Ministère des Transports réfléchit actuellement à la généralisation, sur les voies les plus congestionnées en France, de ce dispositif toujours en phase d’expérimentation dans certaines agglomérations françaises, dont Grenoble (Isère).

Ouvertures aux heures de pointe

Aux Pays-Bas et même en Amérique du Nord, cette mesure est mise en œuvre depuis déjà longtemps. Aux Etats-Unis et au Canada, on les appelle des « carpool lanes ». Elles sont localisées sur les portions d’autoroutes, les plus exposées à l’engorgement. il s’agit de voies de circulation supplémentaires réservées aux taxis, bus et véhicules transportant plus de deux personnes. La mise en place de ces couloirs spéciaux, qui diminuent le temps de trajet des bus et des véhicules de co-voiturage, incitent les américains à délaisser leurs voitures au profit des transports collectifs.

En France, la transposition des « carpool lanes » ne se traduiraient pas, pour des raisons d’économies, par la mise en chantier de nouvelles voies, mais par la conversion des actuelles bandes d’arrêt d’urgence, dont certaines devront être réaménagées pour devenir propres à la circulation.

Sur RTL, le ministre des Transport Frédéric Cuvillier a annoncé avoir «demandé à ses services de recenser tous les lieux où il sera possible d’optimiser les bandes d’arrêt d’urgence». Pour les rendre utilisables, il «faudra les doter d’une signalisation adaptée qui permettra de les ouvrir aux bus, au covoiturage et aux taxis, sur des créneaux horaires précis, et lors de la formation de bouchons» a précisé le ministre.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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