Les chefs d’entreprise déçus par les bureaux HQE

Une enquête menée par Novethic et DTZ indique que les utilisateurs de locaux d’entreprise certifiés HQE (Haute Qualité Environnementale) sont globalement déçus par leur retour sur investissement.

Les « bureaux verts » ont fleuri un peu partout ces dernières années, au cœur des villes ou en périphérie. Ça ne se voit pas forcément à l’œil nu, mais ces bâtiments sont certifiés HQE (Haute Qualité Environnementale), c’est-à-dire qu’ils obéissent à des critères de construction qui visent à limiter leur impact sur l’environnement tout en offrant un confort optimal à leurs occupants.

Problème : leur offre est limitée et leur coût souvent élevé. C’est en tout cas ce que déplore la majorité des utilisateurs de ces « locaux verts », d’autant qu’ils peinent à en percevoir les retombées positives, tant sur le plan économique qu’environnemental.

Chers et peu performant sur le plan écologique

Une étude menée conjointement par Novethic et DTZ indiquent que 82 % des entreprises concernés par l’immobilier certifié HQE le trouve « plus cher que la moyenne ». 70% regrettent une offre limitée ne répondant pas exactement à leurs besoins, 67% pointent « une localisation » mal adaptée, et 30% se disent « pas convaincus par les avantages économiques réels » et minimisent même les performances environnementales de ce type de bâtiments.

Quelles motivations les ont conduit à opter pour des locaux certifiés HQE ? Une très forte majorité (95%) y ont vu un moyen d’engager une politique de RSE globale, 86% d’améliorer l’image de leur entreprise, 84% espéraient voir diminuer leurs charges et 81% comptaient ainsi améliorer le confort et les conditions de travail de leurs salariés.

Aujourd’hui, les surfaces HQE couvrent 10 millions de mètre carrés en Ile-de-France, soit 20 % du parc régional, souligne DTZ. La marge de progression, tant en quantité qu’en qualité, reste donc forte.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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