La fameuse pastille verte de Lionel Jospin ne fera pas son retour mais la ministre de l’Ecologie Delphine Batho a annoncé une série de mesures visant à limiter l’accès aux centre villes pour les véhicules les plus polluants. Qui sera concerné ?
Pas de calendrier, pas d’objectifs précis. Le projet présenté mercredi dernier par la ministre de l’Ecologie est encore flou.
Il vise à réguler l’accès aux centre villes des véhicules qui émettent le plus de CO2, afin de lutter contre la pollution de l’air.
Le diesel dans le collimateur
Le projet viserait quelque 6 millions de véhicules anciens en circulation, soit 19% du parc automobile français. Cette « flotte », composée d’une majorité de modèles « diesel », serait à l’origine de « 30% des émissions de particules des véhicules particuliers et 20% des émissions d’oxydes d’azote ».
Voilà pour la cadre général. C’est dans le détail que ce projet manque pour l’instant de précision.
On sait qu’une étude va être lancée afin d’identifier les véhicules les plus propres en circulation. Sans trop s’avancer, on imagine qu’il s’agira évidemment des modèles les plus récents, donc moins polluants. Eux-seuls seront autorisés à accéder aux cœurs des villes en cas de mesures de restriction liées à des pics de CO2.
Un badge ou une puce électronique ?
On se souvient que la pastille verte de Lionel Jospin fonctionnait sur le même principe. Mais le projet de Delphine Batho ne prévoit pas pour autant le retour de la vignette : mais il est possible que les véhicules les plus propres soient « badgés » ou équipés d’une puce électronique.
Delphine Batho a également annoncé la suppression du projet Zapa, ces zones d’actions prioritaires pour l’air (Zapa), initiées par le gouvernement précédent, et qui prévoyait la définition de zones interdites aux véhicules jugés les plus polluants.
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