Nicole Bricq, nouvelle ministre du Développement durable

Originaire de Charente, sénatrice de Seine-et-Marne depuis 2004, Nicole Bricq, 64 ans, a été choisie par le premier ministre Jean-Marc Ayrault, pour prendre le Ministère du développement durable. Contrairement à Nathalie Kosciusko-Morizet, son prédécesseur à ce poste, Nicole Bricq aura également en charge les questions liées à l’énergie.

Elle fait partie des « nouvelles têtes » apparues dans le gouvernement du premier ministre Jean-Marc Ayrault.
Nicole Bricq, 64 ans, a pourtant tracé son sillon depuis vingt ans dans les institutions de la République : conseillère régionale d’Ile de France dans les années 80, elle avait, en 1997,  sous l’ère Jospin, obtenu son premier siège parlementaire au sein de la majorité de gauche plurielle. Elle est sénatrice de Seine-et-Marne depuis 2004.

L’énergie sous sa coupe

Mercredi, elle est devenue ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, un portefeuille qui, par son ampleur, rappelle celui qu’avait géré Jean-Louis Borloo entre 2007 et 2010, les questions de l’énergie ne figurant pas dans les attributions confiées par la suite à Nathalie Kosciusko-Morizet entre 2010 et 2012.

Rapporteure générale du budget au sein de la Commission des Finances du Sénat, elle était pressentie à un poste plus en rapport avec ses récentes fonctions : les raisons de sa nomination à la tête du Ministère « vert » du gouvernement socialiste, viennent pourtant de loin.

Sous Lionel Jospin, elle avait été l’auteure d’un rapport sur la fiscalité énergétique qui préconisait notamment l’alignement des taxes sur le diesel sur celles de l’essence.

Sortie du nucléaire ?

Dix ans plus tard, elle devrait être la ministre qui mettra en place une « TIPP flottante » sur les carburants afin de limiter la hausse des taxes publiques lorsque les prix grimpent à la pompe.

Elle prendra également en charge le dossier brûlant de la transition énergétique promise par François Hollande, qui vise la réduction de 75% à 50% de la part du nucléaire dans la production d’électricité en France à l’horizon 2025. Avec en point de mire, la fermeture de la centrale de Fessenheim annoncée pour 2017.

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