Selon le chef du gouvernement, les tarifs réglementés du gaz devraient diminuer de 1% en juin. Certains sources avancent même une baisse jusqu’à -1,7%. Quoi qu’il en soit, la courbe sera en repli pour le quatrième mois consécutif.
Sur le marché français du gaz, l’heure est plus que jamais à la détente : après -1,18% en mars, puis -2,1% en avril et encore -0,7% en mai, le gouvernement, par la voix de son premier ministre Manuel Valls, annonce un quatrième baisse des tarifs réglementés en juin, à -1%.
Ces chiffres ont un impact puisqu’ils concernent les 9 millions de foyers français utilisant l’énergie distribuée par l’opérateur historique GDF.
Le poids de la TIGN
Plusieurs dispositifs ont permis de renverser la courbe des prix gaziers depuis fin 2012 : tout d’abord, le gouvernement a introduit un nouveau mode de calcul qui permet de corriger les tarifs de GDF mois par mois, et non plus chaque trimestre comme auparavant. Outre cela, une plus large part issue du marché spot est incluse dans le calcul global des prix. Le « spot » désigne un marché de court terme où l’énergie s’échange au jour le jour, sans être indexé sur les cours du pétrole, plus défavorables.
Vendredi dernier, Le Figaro évoquait une baisse de -1,5% à -1,7% du gaz en juin, mais, dimanche soir sur TF1, Manuel Valls a voulu se montrer plus « prudent », soulignant que les tarifs de GDF « peuvent repartir à la hausse » en raison des ajustements sur les mécanismes mis en place par le gouvernement depuis 2012. Sans oublier le poids de la TIGN (Taxe intérieure sur la Consommation de gaz naturel) qui s’applique désormais aux particuliers disposant d’un contrat de fourniture individuel ou logés dans un immeuble à chauffage collectif.
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