Du 1er au 7 avril 2011, entreprises, services publics et associations sont invités à présenter l’originalité de leurs démarches éco-responsables, dans le cadre de la Semaine du Développement durable.
[...]Si l’Enseignement supérieur et la Recherche sont les grands gagnants de la répartition des 35 milliards d’euros d’investissements prévus par le grand emprunt présenté en décembre, le développement durable devrait également tirer son épingle du jeu.
[...]En France, les déchets augmentent de 20 % chaque année en raison des fêtes et des événements. Actuellement, de nombreuses entreprises récupèrent et recyclent ces ordures ou les vendent au plus offrant. Elles peuvent transformer les déchets en pimpants paquets-cadeaux au pied du sapin, en copieux festins et des décorations jetables pendant la fête de Noël et le Nouvel An. Dans les bureaux, la gestion des déchets est très réglementée. C’est ainsi qu’il est conseillé de faire appel à une société de recyclage. L’utilité d’une société de recyclage Une société de recyclage est utile pour des raisons écologiques. Préoccupée par les questions de gaspillage et d’emballage, une entreprise de recyclage des déchets est de plus en plus tournée vers la vente en vrac. Les sociétés de recyclage ont d’autres idées très innovatrices pour la réduction de leurs déchets. Il s’agit du compost par exemple. Il existe maintenant de nombreuses entreprises qui proposent de récupérer les déchets et de les transformer en compost. Ces dernières proposent ainsi des lieux de compostage. Comme elles sont de grosses productrices de déchets organiques, ce genre d’initiative est très écologique. Grâce à une machine permettant d’accélérer le processus de décomposition, les déchets des magasins seront ramassés et seront transformés en engrais. Par ailleurs, ces sociétés s’occupent également du recyclage. Elles récupèrent les déchets dans les bureaux et les transforment en articles qu’on peut encore utiliser, entre autres les sacs, les goodies et les emballages. Ces entreprises tentent de relever le défi en réduisant considérablement les déchets. Une prise de conscience qui est très appréciée par les consommateurs. Comment sont traités les déchets dans les bureaux ? Le traitement des déchets est déterminé par la réglementation européenne en vigueur. Il a pour objectif d’extraire les déchets qui ont une plus forte valeur pour leur remise sur le marché. Il existe différents modes de traitement de ces déchets. Le premier concerne la prévention. Ici, l’entreprise va travailler sur la réduction à la source des déchets qu’elle produit. Ensuite, elle va effectuer l’étape de la préparation avant de passer par le recyclage. Ce dernier consiste à transformer les déchets en matières premières secondaires qui seront utilisables pour la production de nouveaux biens. Ensuite, elle passe par les valorisations énergétiques ou biologiques pour les déchets organiques. L’entreprise de recyclage finalise ce travail par l’élimination, une procédure qui est utilisée en dernier recours. Il en existe deux modes, à savoir l’incinération sans valorisation énergétique et le stockage. Les différents types de déchets qu’on peut recycler Les déchets qu’une entreprise peut recycler sont entre autres le papier, les emballages en carton, les bouteilles et les canettes, les gobelets plastiques ainsi que les cartouches d’encre. Pour les papiers, le recyclage est obligatoire pour tous les bureaux de 20 employés et plus. Pour les emballages, les bouteilles, les canettes ainsi que les gobelets, le tri est indispensable pour les bureaux qui produisent plus de 1100 déchets par semaine. Concernant les cartouches d’encre, le recyclage concerne tous les bureaux, quelle que soit leur taille ou
[...]Si l’achat public devient « responsable et durable », dans une logique de protection de l’environnement et de progrès social, les entreprises innovent pour répondre aux nouvelles demandes des organismes publics. L’évolution est réelle mais reste modérée : un plan national et bientôt une charte doivent permettre de structurer la démarche, de proposer des bonnes pratiques et de fixer des objectifs chiffrés. Qu’est-ce qu’un achat public responsable ? Un achat public peut être qualifié de « responsable » si : – il intègre une dimension environnementale, sociale et économique, que ce soit au niveau de l’objet du marché, des spécifications techniques, des conditions d’exécution ou des critères d’attribution ; – il prend en compte le coût global d’un service ou d’un produit depuis sa fabrication, dans son cycle de vie et jusqu’à sa fin de vie ; – il associe toutes les parties prenantes (acheteurs publics, entreprises, facilitateurs, etc.). Des acheteurs publics désormais acteurs du développement durable Les collectivités dépassant les 100 millions d’euros d’achat public par an sont dans l’obligation d’adopter « un SPASER, schéma de promotion des achats publics socialement et écologiquement responsables». Néanmoins, tous les acheteurs publics sont invités à « se responsabiliser » et à intégrer ces bonnes pratiques. En effet, la commande publique représente une dépense annuelle de 200 milliards d’euros en France. Elle constitue en ce sens un levier économique majeur pour accompagner la transition écologique et l’insertion sociale. En devenant acteurs du développement durable, les acheteurs publics incitent aussi les entreprises à se repenser et créent de nouvelles opportunités, à l’image de cette PME innovante en matière de valorisation des déchets (France Marchés). Le plan national d’action pour les achats publics durables Élaboré en concertation par plusieurs services de l’État, des collectivités et des hôpitaux, le Plan national d’action pour les achats publics durables 2015-2020 (PDF) (PNAAPD) vise à « convaincre les décideurs, accompagner les acheteurs, dialoguer, montrer, démontrer, valoriser, évaluer… ». Pour y parvenir, le document fixe six objectifs à atteindre en 2020 : – 25% des marchés publics doivent avoir une disposition sociale ; – 30% des marchés publics doivent avoir une disposition environnementale ; – 60% des organisations publiques (services de l’État, établissements publics, collectivités locales et établissements publics locaux, établissements hospitaliers) sont signataires de la charte pour l’achat public durable ; – 80% des organisations réalisant des achats de papier, d’appareils d’impression, de fournitures, de mobilier, de vêtements, de matériel de bureautique prennent en compte la fin de vie de ces produits ; – 100 % des produits et services achetés par les organisations publiques sont des produits à haute performance énergétique (si cela est compatible avec les critères économiques, techniques et durables). La Charte pour l’achat public durable Une charte pour l’achat public durable, promue par le PNAAPD et élaborée sous la supervision du ministère de la Transition écologique et solidaire, devrait être finalisée dans quelques semaines. Objectif : inciter les acheteurs publics – 60% des organisations publiques concrètement – à signer cette charte d’ici 2020. En signant
[...]En réaction au rapport d’enquête sénatorial qui estime à plus de 100 milliards d’euros le coût de la pollution de l’air, la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal promet des mesures rapides.
[...]50% des français ne comptent pas utiliser la prime de 1 000 euros annoncée par Ségolène Royal pour encourager l’achat de véhicules électriques.
[...]Le péage transit poids lourd, qui remplace l’écotaxe contesté par les bonnets rouges, sera expérimenté avant d’être mis en œuvre, a annoncé la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal.
[...]Selon le Secrétaire d’Etat aux Transports Frédéric Cuvillier, la SNCF ne s’est pas trompée dans la commande des 2000 rames de TER qui se sont révélées trop larges pour entrer dans 1 300 quais de gares françaises. Une manière d’accuser RFF qui s’occupe de la gestion des infrastructures.
[...]La Ministre de l’Ecologie vient de développer son plan d’action sur trois ans. Elle compte créer 100 000 emplois grâce aux mesures de transition énergétique.
[...]Le ministre de l’Ecologie souhaite mettre les sociétés d’autoroute à contribution dans le cadre de la future écotaxe.
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