Les investissements de développement durable du grand emprunt

Si l’Enseignement supérieur et la Recherche sont les grands gagnants de la répartition des 35 milliards d’euros d’investissements prévus par le grand emprunt présenté en décembre, le développement durable devrait également tirer son épingle du jeu.

Les modalités du grand emprunt annoncé mi décembre par le président Nicolas Sarkozy ont été discuté en Conseil des ministres cette semaine (mercredi 20 janvier). Son montant : 35 milliards d’euros, levé sur les marchés financiers et en provenance du remboursement des banques à l’Etat de l’aide dont elles ont bénéficié au moment de la crise. Le gouvernement souhaite voir ce montant abondé par des financements privés pour voir l’investissement total dépasser les 60 milliards d’euros.

Un peu plus de 5,5 milliards d’euros des 35 milliards d’argent public investit seront spécifiquement affecté au développement durable.
Le quotidien France Soir a publié le détail de la répartition de l’enveloppe “développement durable” suggérée par le gouvernement :

« 2,6 milliards pour les énergies renouvelables, dont 1,6 milliard confié à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) pour les technologies vertes et 1 milliard pour créer des campus d’innovation technologique. 1 milliard pour le nucléaire de demain, dont 100 millions dédiés à la gestion des déchets radioactifs. 1 milliard pour favoriser l’émergence d’un nouveau modèle urbain en matière de transport et d’urbanisme. 500 millions pour soutenir la rénovation thermique des logements ».

2. Filières industrielles et PME

L’Ademe sera doté d’1 milliard d’euros supplémentaire pour le développement des véhicules du futur.
Un milliard  prélevé de l’enveloppe “Filières industrielles et PME” qui en contient près de 6,5 et dont le découpage laisse de la place au financement d’autres projets de développement durable.

En effet 400 millions d’euros devraient permettre d’accompagner la création de PME innovantes et il ne fait aucun doute que certaines d’entre-elles devraient porter sur des problématiques environnementales.

Les projets de développement durable élaborés par les entreprises pourraient également profiter d’une partie des 500 millions accordés aux pôles de compétitivité, ou du milliard et demi d’euros qui bénéficiera aux fonds d’Oseo, l’organisme de soutien de l’innovation et des PME.

 

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