Gaz : à qui profite la baisse ?

La baisse des tarifs gaziers sera de -1,4% au 1er octobre. Cette légère détente sera diversement ressentie par les ménages.

En mode yo-yo après la précédente hausse de septembre (+0,5%), les tarifs de gaz distribué par Engie (Ex-GDF) vont à nouveau se contracter le mois prochain, annonce la Commission de Régulation de l’Energie (CRE). La baisse de -1,4%, inférieure à une première estimation émise par le régulateur début septembre, s’inscrit dans une tendance de long terme au cours de laquelle « les tarifs ont reculé de -7,8% en moyenne depuis le 1er janvier 2015 » précise encore le CRE.

Le repli d’octobre ne sera pas ressenti de la même façon par l’ensemble des foyers : ceux qui se chauffent au gaz bénéficieront de la baisse dans son amplitude maximale (-1,5%). L’écart sera plus resserré en revanche pour ceux qui font double usage de cette énergie pour la cuisson et l’eau chaude (-0,9%), et ceux qui s’en servent uniquement pour la cuisine (-0,5%).

Pour la CRE, ce ralentissement est lié au nouveau mode de calcul employé pour la fixation des prix du gaz, désormais indexés à 77,4% sur l’évolution des marchés de gros où les derniers contrats à terme ont été négociés la baisse.

Rappelons que depuis l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence, les consommateurs français ont désormais la possibilité d’opter, soit pour les tarifs encadrés proposés par l’ancien monopole public incarné par GDF, les prix de marché, proposés tant par Engie (nouveau nom de GDF) que par les autres opérateurs alternatifs.
Pour info, les tarifs réglementés destinés aux professionnels et aux copropriétés sont en cours de suppression : A partir du 1er janvier 2016, tous les clients non résidentiels dont la consommation excède 30 MWh par an, soit environ 60 000 sites, devront avoir souscrit à une offre de marché.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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