Gaz : une forte baisse des tarifs à prévoir en mars

Un nouvelle détente sur le prix de gaz devrait se faire sentir le mois prochain, croit savoir Le Figaro qui annonce un gain de 3,2% en moyenne pour les consommateurs.

Après la baisse de janvier, rendue presque imperceptible en raison du tour de vis fiscal opéré sur la taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel (TICGN), une nouvelle respiration, plus marquée, attend les ménages français pour le mois de mars. C’est en tout cas qu’annonce le journal le Figaro, qui évoque une diminution substantielle des prix, de l’ordre de -3,2% en moyenne. Un nouveau repli, le sixième consécutif, dont les consommateurs profiteront diversement en fonction des usages qu’ils font de cette énergie. Comme lors des mois précédents, le gain sera plus prononcé pour le chauffage que pour la cuisson.

Cette succession de baisses est liée à la chute des cours pétroliers (-75% depuis 18 mois), sur lesquels une partie des contrats d’approvisionnement en gaz est indexée. A l’époque où la valeur de l’or noir affichait une meilleure tenue sur les marchés boursiers, après la flambée des années 2010-2012, le gouvernement avait fait évoluer le mode de calcul des tarifs gaziers en élargissant l’impact des marchés spot, où les échanges se font au comptant, c’est-à-dire à court terme, mécanisme mois soumis aux aléas de la spéculation et réputé plus favorable pour le portefeuille du consommateur. En outre, le ministère de l’Energie avait opté pour une révision mensuelle des tarifs pour lisser les coûts en cas de tension sur les circuits d’approvisionnement et de livraison.
La tendance annoncée par Le Figaro n’a pas été confirmée par la Commission de régulation de l’Energie qui se prononcera dans le courant du mois de février.

Rappelons que depuis l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence, les 10,6 millions de consommateurs français abonnés au gaz ont le choix entre les tarifs réglementés de l’ancien monopole et les prix de marché, proposés tant par Engie (nouveau nom de l’opérateur historique GDF Suez) que par ses concurrents.