La fin des cotons-tiges en 2020

La loi Biodiversité interdira à partir de 2020 la commercialisation des cotons-tiges dont usent des millions de français pour se nettoyer l’intérieur des oreilles.

Ce n’est pas une loi sanitaire qui va condamner au rebut les fameux bâtonnets en plastiques, mais une loi environnementale. Dénoncés depuis des années par le milieu médical qui lui reproche de provoquer des inflammations au niveau tympan, cet ustensile de la vie courante doté à chacune de ses extrémités de deux boules de coton que n’importe quel française se passe à tour de rôle dans le creux des oreilles, est aussi accusés par les écologistes de polluer les rivières. Non biodégradable . le coton-tige font « fait partie déchets les plus présents dans les milieux aquatiques » selon  Antidia Citores, porte-parole de l’association Surfrider Foundation Europe. Elle ajoute qu’un volume de  « 16 226 de ces bâtonnets ont été retrouvés l’an dernier dans les rivières ou sur les littoraux européens ». Outre qu’ils menacent la faune, les oiseaux et des poissons notamment qui, en les ingérant, risquent de se perforer les organes, ces éléments de plastiques diffusent, au cours de leur lente décomposition, « des substances chimiques » qui perdurent dans l’environnement.

Dans son concept, le coton-tige ne va pas pour autant disparaître après 2020, date à laquelle la Loi fixe pourtant  l’interdiction totale de sa commercialisation. Les nouveaux bâtonnets devront être fabriqués avec du papier biodégradable et compostable. « Il existe aussi des modèles en carton ou en bois et des versions réutilisables » indique Antidia Citores. De nombreux industriels sont déjà sur le coup pour s’emparer ou récupérer ces parts de marché.

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse