Réchauffement climatique et prise de conscience collective, coût élevé de l’essence et des assurances, trajets en train de plus en plus élevés… autant de raisons qui mènent aujourd’hui à un changement dans notre façon de concevoir la voiture.
L’auto-partage a le vent en poupe et il n’est pas anodin que de plus en plus de sociétés se lancent sur ce marché en plein essor.
Qu’est ce que l’autopartage ?
L’autopartage consiste en la mise à disposition successive de véhicules, pour un besoin et une durée limitée moyennant un système d’abonnement ou de forfait. Il peut prendre plusieurs formes :
– le partage de voitures entre particuliers
– la mise en place de parc de véhicules auto-partagés dans les centres villes
– la location de véhicules de particuliers via des plateformes internet
Dans tous les cas, l’envie est de pouvoir utiliser un véhicule uniquement lorsque le besoin est là et en s’émancipant de toutes les contraintes liées à la possession d’un véhicule.
Ce système a été largement amplifié grâce aux nouvelles technologies qui permettent une réservation en ligne et une géolocalisation des voitures. Il répond notamment à une modification durable des comportements.
Un marché en plein essor
Qu’il s’agisse de la SNCF, de municipalités telles que Nantes (autopartage Marguerite), Paris (Autolib) ou encore Metz (Citiz), aujourd’hui une vingtaine de villes proposent des services d’autopartage.
Ce marché évolue également avec l’arrivée de nouveaux entrants dans l’autopartage entreprises et collectivités (cf. Mobylicar).
On estime en effet à 1,8 million le nombre d’utilisateurs dans le monde et la croissance du secteur devrait augmenter de plus de 30% d’ici 2020 soit 6,2 milliards de dollars. En France, 17% de la population a déjà eu recours à l’auto-partage ces douze derniers mois et le potentiel est estimé à 11 millions d’utilisateurs d’ici quelques années. Un marché bon pour l’environnement qui nécessitera certainement une réglementation spécifique pour éviter abus et conflits à venir.