Après les légères baisses de tarifs intervenues en février, mars et avril et prochainement en juin (-0,6%), la tendance va s’inverser en juillet, a annoncé la Commission de Régulation de l’Energie (CRE).
Quelles nouvelles sur le front du gaz ? Le dernier mode de calcul des tarifs réglementés, instauré par le gouvernement fin 2012, a abouti à des réajustements non plus trimestriels mais mensuels et à leur indexation sur les marchés gaziers de court terme, plus favorables que les cours pétroliers.
Hausse des coûts d’approvisionnement
Pendant six mois, la formule a réussi, se traduisant pas des baisses, certes légères, mais successives (-0,5% en février, -0,3% en mars, -0,6% en avril et -0,6% au 1er juin).
Cette tendance va être enrayée en juillet prochain avec une hausse de +1,6%, signale aujourd’hui la Commission de Régulation de l’Energie. Cette revalorisation traduit « la hausse des coûts du groupe dans le transport, le stockage et la distribution », autant d’éléments qui sont pris en compte annuellement, chaque 1er juillet. L’ajustement mensuel qui s’y ajoutera devrait atténuer quelque peu l’addition finale.
Il est probable que le gouvernement, à qui revient le dernier mot sur la détermination des tarifs gaziers, entérine cette hausse estivale, afin d’éviter le risque d’un nouveau camouflet juridique avec GDF Suez qui saisirait à coup sûr le Conseil d’Etat. L’opérateur réclame toujours un rattrapage du gel ces tarifs décrété fin 2012 par le gouvernement Fillon.
Rappelons que 85% des 11 millions de foyers français abonnés au gaz sont concernés par les tarifs réglementés.
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