82% des entreprises se sentent concernées par le Grenelle de l’environnement. D’après la dernière édition du baromètre sur les entreprises et le développement durable, leur détermination à s’engager en faveur du développement durable restent entière malgré la crise. C’est en priorité pour leurs salariés et leurs clients que les entreprises se mobilisent.
La crise n’a pas entamé la détermination des entreprises en matière de développement durable. C’est ce qu’indiquent les résultats du « baromètre sur les entreprises et le développement durable » réalisé auprès de 200 responsables développement durable au sein d’entreprises de 500 salariés et plus pour l’occasion du Forum Européen pour le Développement Durable et une Entreprise Responsable qui s’est tenu hier et aujourd’hui (mardi 23 mars) à Paris.
En effet, seulement 16% d’entre eux déclarent que la crise a eu des effets négatifs sur la conduite de leurs projet et actions en faveur du développement durable. Pour plus de la moitié : 52%, la crise ne les a pas freiné, et ils sont même près d’un tiers (31%) a considéré qu’au contraire, la crise n’a eu que pour effet de renforcer l’engagement de leur entreprise en matière de développement durable.
Par ailleurs, 82% des entreprises considèrent que le Grenelle de l’environnement les concernent.
Les actions en faveur du développement durable visent prioritairement les salariés et les clients, respectivement cités par 92% et 89% des entreprises.
Les publics cible sont ensuite différents selon la taille des entreprises :
– pour les plus grandes (plus de 1000 salariés) se sont les actionnaires et investisseurs (cités par 75% des entreprises), les jeunes diplômés (72%) et les ONG (58%).
– pour les plus petites (entre 500 et 1000 salariés), il s’agit des collectivités locales (citées par 75% des entreprises), les jeunes diplômés (55%), les actionnaires et investisseurs (51%) et seulement après les ONG (31%).
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