Retour sur l’interdiction des feux de cheminée à Paris

Depuis janvier 2015, les feux de bois en cheminée sont interdits à Paris, à l’exception de ceux qui servent de chauffage d’appoint ou qui sont réalisés à titre d’agrément. Cette décision de la préfecture de Paris est une version amendée de celle qu’elle avait prise en 2013, après l’intervention de la Ministre de l’écologie Ségolène Royal.

L’arrêté préfectoral d’interdiction des feux de bois en foyers ouverts de 2013

Alors que les feux de bois en cheminée étaient autorisés à Paris, à condition qu’ils ne constituent pas la principale source de chauffage du logement, l’article 31 de l’arrêté inter-préfectoral du 25 mars 2013,  prévoyait une interdiction complète de ceux-ci dans la capitale, ainsi que dans 435 communes environnantes, à compter du 1er janvier 2015. Cette décision qui ne prévoyait aucune sanction pour les contrevenants, entrait dans le cadre de la lutte contre les émissions de particules fines.

L’intervention de la Ministre de l’écologie Ségolène Royal pour la suppression de cette mesure

En décembre 2014, Ségolène Royal a demandé aux autorités préfectorales d’Ile-de-France, de sursoir à l’entrée en vigueur de la mesure d’interdiction complète des feux de bois en cheminée à Paris. Après diverses consultations auprès des Conseils départementaux de l’environnement de la région, et des tractations avec le gouvernement, un arrêté préfectoral modificatif a été pris le 21 janvier 2015.

Celui-ci dispose désormais que seuls les feux de poêle à bois pour les chauffages d’appoint et les flambées d’agrément sont autorisés. D’autre part, il est demandé à ce que les feux de bois en foyers fermés soient performants. Enfin, l’utilisation des feux de poêle bois à titre de chauffage principal est permise sur dérogation octroyée par le préfet de Police, en se basant sur leur niveau de performance énergétique.

Avec l’intervention de la ministre de l’écologie, la préfecture a allégé l’interdiction totale des feux de cheminée à foyer ouvert. Mais avec la forte contribution des feux de poêle à bois à l’émission de particules fines PM10, sans oublier la pollution engendrée à l’intérieur des appartements, nous pouvons remettre en question ce revirement de situation.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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