Voiture électrique : Renault donne des garanties au gouvernement

Après l’annonce du plan de soutien à l’automobile français, axé sur des avantages fiscaux aux voitures propres, le constructeur hexagonal Renault, qui souhaite engager sa stratégie future sur le développement des véhicules électriques, a annoncé qu’il installerait sa future usine de composants pour batteries sur le territoire français. Mais pas à Flins (Yvelines).

Le plan de soutien à la filière automobile française, qui va se traduire par le renforcement du bonus appliqué sur l’achat de voitures électriques, nécessite des contreparties de la part des constructeurs.
Dans un premier temps, elles seront formelles. A l’instar du signal adressé aujourd’hui par Renault alors que le président de la République François Hollande était en visite dans une usine parisienne de l’équipementier Valéo, maillon essentiel de la filière auto.

Les batteries fabriquées en France

La marque au losange, qui souhaite faire de son fameux modèle Zoé le fer de lance de sa flotte électrique, créneau dont elle souhaite devenir le leader mondial,  a assuré le gouvernement qu’elle implanterait, En France et à l’horizon 2015, son usine de composants pour batteries électriques.
Ce nouveau site ne verra pas le jour au sein de sa plus grosse unité, à Flins (Yvelines) où travaillent 3 500 salariés, mais dans un lieu non encore déterminé.
Rappelons que l’usine de Flins fabrique actuellement un des quatre modèles de la Zoé dont la phase de commercialisation débutera, après plusieurs atermoiements, au cours du second semestre 2012. La Clio IV est également conçue dans les Yvelines.
Cette usine historique conservera l’activité d’assemblage final des batteries électriques, a souligné le numéro deux du groupe, Carlos Tavares.
Les nouvelles les plus récentes laissaient craindre une délocalisation complète de la production de batteries en Corée.

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